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L’EUROVISION 2021 EN CONFIANCE AVEC QUANTUM 7 DIGICO

Reporté à 2021, le Concours de l’Eurovision s’est tenu au Rotterdam Ahoy aux Pays-Bas et a été organisé par l’Union européenne de radiodiffusion (UER) et le diffuseur hôte Nederlands Publieke Omroep (NPO), Nederlandse Omroep Stichting (NOS et AVROTOS). Le prestataire Ampco Flashlight a été le fournisseur technique officiel avec les lots éclairage, accroche et audio. Bien entendu il a déployé des consoles de mixage DiGiCo Quantum 7 à la face et aux retours. Erwin Rintjema, responsable de la production d’ESC, Thijs Peters, responsable du son broadcast Remco Verhoek d’Ampco Flashlight en tant que chef de projet principal et Dennis van der Haagen assumant le rôle de directeur des opérations, ainsi que Jeroen Ten Brinke, responsable du son en salle pour l’Eurovision, ont tous répondu présent pour cet événement planétaire très attendu.

Un appel d’offres avait été lancé en octobre 2019, Ampco Flashlight participant aux côtés d’autres prestataires. « Nous l’avons remporté en janvier 2020 », se souvient Verhoek, qui a supervisé la mise au point du design, la préparation de l’équipement, y compris la construction des racks personnalisés et la planification et la gestion de son équipe.

« Nous étions préparés et prêts à partir, puis l'émission a été reportée à cause de la pandémie. Mais le choix de notre société a été respecté pour l'édition 2021. Du point de vue audio, les enjeux sont toujours élevés pour l'Eurovision, mais bien que complexe, le système n'a pas été le plus impressionnant que nous ayons conçu. Avec l'expérience qui est la nôtre avec DiGiCo, cela s'est révélé en définitive assez simple. »

Bien que Ten Brinke ait eu carte blanche pour la conception du système audio, il s’est souvenu des éditions précédentes, notamment celle de 2018 à Lisbonne qu’il avait visitée, où Daniel Bekerman était concepteur sonore. Ten Brinke s’est inspiré de l’expérience de Bekerman. « La première chose que j’ai faite a été de l’appeler pour m’assurer qu’il acceptait de répondre à toutes les questions », se souvient-il. « Nous avons créé notre design, puis j’ai vérifié avec lui la validité de nos choix. »

En plus des Quantum 7 en configuration redondée pour la face et les retours, il y avait une salle de contrôle du son et de prémix avec un système identique où les écouteurs in-ears, des packs émetteurs et des micros HF étaient préparés et testés, garantissant que les systèmes sans fil étaient prêts à l’emploi avant de monter sur scène. Dans l’aréna, Ten Brinke voulait que les consoles soient aussi proches que possible, en tenant compte des règles de distanciation sociale, en limitant la longueur des câbles et donc le temps nécessaire pour un éventuel dépannage. La console retour était placée derrière une vitre, de sorte que l’ingé retour soit un peu isolé de la face en L-Acoustics.

« Les consoles étaient à environ un mètre et demi l'une de l'autre pour que nous puissions tous nous voir », explique Ten Brinke. « Cela a rendu les choses plus faciles, plus amusantes et nous a donné la pêche pendant le mois où nous étions sur place. »

Une des raisons de la position des consoles était le temps de changement serré pour les artistes. « 30 à 40 personnes ont dû littéralement courir sur scène », note Ten Brinke. « Vous êtes toujours sur le chemin ou dans le champ de vision de la caméra sur le côté de la scène, nous étions donc au sommet de la première rangée de sièges et tous ensemble, ce qui a permis de réaliser mon souhait de petites longueurs de câbles. Quelques lignes supplémentaires étaient uniquement destinées à l’alimentation du système son et à quelques entrées analogiques pour les micros de secours, le reste était entièrement en local avec les récepteurs HF, les machines Dante et les splits vers les régies broadcast. Mais avec distanciation sociale, bien sûr. »

Malgré les tâches de mixage organisées d’une manière légèrement différente pour tenir compte du partage entre la salle de contrôle, où les systèmes in-ears des artistes recevaient leur mix initial, et l’aréna, Ten Brinke a voulu garder les choses aussi simples que possible. Le déploiement de Quantum 7 a donné à la fois des repères à ses ingénieurs préférés et une vitesse de travail exceptionnelle.

« Créer des snapshots et les transférer vers une autre console n'a pris qu'une minute », dit-il. « Aucune autre table ne peut le faire, donc pour moi le choix était clair et avec Ampco Flashlight comme prestataire technique, c'était une décision facile, car j'utilise leurs consoles DiGiCo sur de nombreux autres spectacles. »

Tout ce qui n’était pas essentiel a été éliminé, et une Orange Box DiGiCo a permis aux canaux des micros HF d’arriver à la régie FOH et d’être relayés au car régie via un réseau Dante. « Nous avions également une configuration analogique en sécu dans l’un des SD-Racks », ajoute Ten Brinke. « Et il y avait deux boucles Optocore avec face et retours sur l’une, et l’autre en backup. Faire simple c’est toujours mieux, car si quelque chose ne tourne pas rond, c’est beaucoup plus facile à gérer. » Alors que le timecode de l’ensemble du spectacle était généré par les consoles, la double alimentation et le double moteur des Quantum 7 ont donné à l’équipe un sentiment de sécurité absolu. « Si le timecode s’arrête, tout s’arrête car l’ensemble de la technique de cet événement l’exploite », explique Ten Brinke. « J’ai fait beaucoup de grands spectacles avec Quantum 7, alors je leur fais confiance ; ces tables sont sûres et fiables. »

Malgré l’expérience et la confiance des équipes dans leur équipement, il restait encore beaucoup à prendre en considération. « C’était intense », note Verhoek. « Nous travaillions après une longue période d’inaction à cause de la pandémie et entamions une grosse prod qui allait durer 45 à 50 jours. Mais tout s’est parfaitement déroulé. Pour moi, les DiGiCo et toute leur infrastructure ont fonctionné comme nous en avons l’habitude. Il y avait une configuration de secours, mais nous n’avons pas eu à l’utiliser car il n’y a pas eu un seul problème.»

« Tout s'est passé merveilleusement bien, » termine Ten Brinke. « En fait, cela n'aurait pas pu être mieux. »

Crédits – Texte : DiGiCo | Traduction : Ludovic Monchat – Photos : Nathan Reinds, DiGiCo & various

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